Faut pas

Publié le 13 mars 2009 par Apeulcouine

Ils se regardaient ... au milieu de la foule.
Les yeux humides, ils se touchaient le visage, les yeux ancrés dans celui de l'autre, indifférents au monde.
Parfois, leurs regards partaient autre part, toujours mouillés et silencieux. Mais ils continuaient pourtant à se regarder.
Ballotés par le train train d'un quotidien travailleur, les autres faisaient semblant de les ignorer.
Mes yeux aussi étaient humides.