Déjà trop de douleurs, de délices oubliés,
C'est ici que j'ai peur: j'ai dessiné ton corps,
tu étais disparue, partie, c'était la mort
Qui jouait de tes nerfs en cette fin d'été!
Si tu Reviens souvent dU monde de l'enfance,
Dis nous donc pourquoi, oui, quelle est ta souffrance?
Tu n'a connue le sang , le vile le médire
Que pour ce long éxil qui te porte à partir,
La vie fait ses méfaits et l'autre prend ta place,
Tes cheveux sont mouillés, ton regard de glace!
Tu n'avais que huit ans, et moi oh, guère plus,
De te trouver noyée tout près de l'abri-bus!