En 1952, une équipe de scientifiques tente de tester les capacités d'un ordinateur nommé Mark One Baby, construit par l'université de Manchester. L'un des participants, Christopher Strachey conçut un logiciel qui permettait, en entrant des centaines de verbes et mots romantiques, de composer des poèmes.
Ce nostalgique des déclamations amoureuses avait alors créé le premier générateur informatique de poésies, qui n'auraient pas forcément déplu à Shakespeare...
Pour alimenter plus encore sa base de données, il a donné à la machine du contenu, destiné à en faire un authentique poète : le premier ordinateur était né, et la poésie numérique avec lui.
David March, sorte d'archéologue allemand de l'informatique, a remis au goût du jour le fameux programme, en effectuant quelques recherches à la bibliothèque Bodelian d'Oxford, puis a passé trois mois entiers à créer sa propre version du logiciel... Sur son site, on peut désormais découvrir son propre générateur aléatoire de poèmes.
On se souviendra aussi que d'autres scientifiques, lesquels sont définitivement de grands rêveurs, avaient fait ingérer à un ordinateur plusieurs ouvrages russes et étrangers dans l'espoir que leur machine puisse rédiger son propre roman.
À essayer sans limites !