Des être profondément immatures qui pour satisfaire leur besoin de «prendre des risques» en même temps que de gagner un max de flouze, confondent l’économie mondiale et le casino où ils devraient aller jouer leur propre fric.
C’est dire le profond mépris dans lequel je tiens cette sale engeance ! Ils pourraient bien tous crever que je ne verserais pas une larme… Et pourtant, j’ai rarement le cœur et l’œil sec devant le malheur des autres ! Je crois toutefois que je les préférerais SDF, Rmistes ou chômeurs réduits à la portion congrue…
Mais même ça, l’Unedic de Laurence Parisot ne les y soumet pas puisque l’on apprenait il y a quelques temps que les traders français qui avaient travaillé à Londres toucheraient «exceptionnellement» de fort juteuses indemnités sans même avoir cotisé ! Autre illustration – avec le sigle du Pôle emploi : 500.000 euros ! – qu’ils savent bien faire valser l’argent des cotisants lambdas qui parfois n’ont droit à rien…
Quant à leurs justifications ou à l’explication de leur engouement pour ce job, nous avons droit à un véritable florilège de conneries !
Pour l’un, il s’agirait d’une «stimulant intellectuel» !… «J’aime bien voir bouger les actions (…) on est au coeur de l’actualité !»… Quelle «pauvre tache» !… autant dire que sa matière grise doit être plus proche de son trouduc que de la boîte crânienne, pourtant siège normal de l’entendement …
Une autre argue de son «goût du jeu» ! Qu’elle aille miser ses propres pépettes sur le tapis vert d’un casino ou au champ de course… si elle se faisait proprement essorer, il n’y aurait qu’une seule victime et non point des milliards d’être humains.
Que connaît-elle de la vie réelle ?
La question mérite d’être posée quand elle avance que «Les Anglais d’une façon générale sont des jouisseurs. Ils sont dépensiers». J
Je n’ai pas besoin de vivre à Londres pour savoir qu’elle n’a pas dû rencontrer d’Anglais en dehors du micro-cosme de la finance…
Je ne saurais dire s’ils sont jouisseurs et dépensiers, mais d’après ce que je lis depuis de nombreuses années et même quand la Planète finance rayonnait de tous ses feux, les Anglais du vulgum pecus étaient déjà contraints de rogner sur nombre de dépenses, dont l’alimentation…
Elle admet toutefois que «cette crise a du bon, elle rend les gens plus humains»… Parce qu’elle serre désormais les fesses ? Elle pourra sans doute se placer sous la protection de la «loi Parisot», chance que n’auront pas des milliers de chômeurs remerciés par la faute de tous ces traders qui ont amplement profité du système pervers de la finance mondiale en plein délire spéculatif.
Un autre, déjà considéré comme un «vieux» (à 42 ans) – sans pour autant m’inspirer plus de respect – commence mal sa démonstration : «Sait-on seulement à quoi servent les traders ?». La réponse de mémé Kamizole fuse immédiatement : «à rien !» quand bien même plaide-t-il qu’il est spécialisé dans le placement de la dette du Trésor et qu’à ce titre, il est reçu toutes les semaines à Bercy…
De mémoire humaine, les finances de l’Etat – du moins en France – ont toujours été déficitaires… je n’ai toutefois pas vérifié pour Henri IV et Sully qui redressèrent considérablement les finances publiques et la balance commerciale du royaume.
A ma connaissance, l’Etat n’a jamais eu besoin des services de quelconques traders pour placer ses Bons du Trésor et autres titres d’emprunt. La signature de la France suffisait amplement à les garantir.
Petite ironie de l’histoire, il se fait remettre en cause par sa fillette de 7 ans qui, «Journal de Mickey» à la main, se précipite – alarmée - dans son bureau : «Papa, c’est vrai que t’es un voleur ?»… Tout ça parce que Picsou, en colère contre Donald, l’a proprement «traité» : «espèce de déséquilibré, sabordeur… trader !».
Si même Disney et Picsou se joignent au concert mondial contre les traders, c’est signe que ça chie vraiment grave sur la Planète finance !