Le surréalisme urbain
Publié le 07 décembre 2007 par Selda Prey
Mouvement libre né à Babylone ou Troie, avec les Tours de Babel ou de Pise, le surréalisme urbain, par réaction à notre univers consumériste, aime montrer la
fragilité de nos édifices. En tout état de cause, il affirme qu’il peut y avoir effusions entre les passants - en dehors des Coupes du monde de football. -
Extraits du
Manifeste
C’est en me rendant à un déjeuner dans Paris, que je suis tombée sur cet immeuble surprenant. Déformé, tordu, il s’érige tout en hauteur sur l’avenue Georges V. Le
groupe foncier
Bleecker entreprend de grands travaux pour rénover son futur siège social. Séduit par le talent d’
Athem le groupe a
décidé de lui confier l’habillage de son siège en chantier.
Athem a imaginé recouvrir l’immeuble d’un trompe-l’oeil étonnant. La société a fait appel au plasticien Pierre Delavie, qui a décidé de
revisiter le principe de la montre molle de Dali. L’effet est spectaculaire. Sur la toile imprimée de la photographie grandeur nature de l’immeuble authentique, les perspectives déraillent,
gondolent. Corniches et balcons se tordent… sous le regard ensorcelé des passants. L’immeuble semble réel mais complètement déformé : du surréalisme urbain à l’état pur.
Cela fait un moment que ce chantier est en place, mais je l’ai découvert depuis peu. Un spectacle réellement troublant, où l’on se demande ce que l’on a bien pu
ingérer pour avoir une telle vision… Le trompe-l’œil est une pure merveille.
Pour en savoir plus :
39GeorgesV