Dans un ancien billet, j'évoquais le formidable potentiel du web 2.0 au service de nouvelles formes d'action collective, notamment dans le domaine de la défense du consommateur.
Libé.fr publie ici un papier édifiant sur la reculade de HSBC, géant de la banque, face à une communauté d'étudiant constituée en quelques semaines sur Facebook.
A l'annonce d'un durcissement de la tarification des découverts octroyés aux étudiants, un syndicat étudiant a réussi à mobiliser rapidement 4.000 personnes, en menaçant d'un boycott généralisé. Devant le buzz généré par l'affaire, la Banque a finalement renoncé à modifier sa tarification.
La capacité des plate-formes de réseaux sociaux à mobiliser rapidement une communauté ouvre de nouvelles perspectives à l'action collective.