Si aujourd’hui les conditions ne sont pas comparables avec la mauvaise conjoncture des années 1930 qui avait justifié une atteinte au droit du travail des femmes en les renvoyant à la maison, certains parallèles avec la situation actuelle sont à soulever.Après tout, qui peut dire que le monde ne va pas sombrer dans une énième guerre mondiale si la crise s’aggrave ? Jadis, la crise des années trente nous a menés direct à la deuxième guerre mondiale. Alors, si les marchés boursiers continuent de chuter, comment nous en sauver d’une troisième ?
J’ai peut-être la solution.Et si on renvoyait les hommes à la maison, cette fois-ci ? Eh oui ! Immobilisons les grands facteurs responsables de jadis.De ce fait, éloignons les hommes des hauts postes, et écartons-les des penderies pleines d’uniformes.Les femmes reprendront en main les affaires déficientes, le temps nécessaire à nous éviter le chaos habituel. Elles chargeront leurs hommes d’accomplir les tâches ménagères et l’éducation des mioches. Il s’agira juste de renommer le poste « Direction des Affaires Intérieures». Bien sûr, une fois le danger éloigné, soit la crise résorbée, ils pourront progressivement revenir à leurs grandes implications et nous, femmes, on pourra retourner tout sourire à nos emplois atypiques comme le temps partiel qui nous relègue généralement à des postes subalternes et sans perspective professionnelle.
Plus sérieusement, le Bureau International du Travail prévoit que la crise économique va frapper plus durement les femmes que les hommes, voilà ce que j’ai lu quelque part sur le net et, cela, pas plus loin qu’hier.En ces temps de crise financière et économique, paraîtrait que la crise n’aura probablement pas les mêmes effets sur l’emploi des femmes et sur celui des hommes.Eh oui !Les femmes occupant plus souvent des emplois précaires que les hommes, ce sont 22 millions d’entre elles qui devraient perdre leur emploi au cours de l’année 2009.
Bonne journée !