(Agence Science-Presse) – Les scientifiques devraient-ils tester des thérapies farfelues? Le problème n’est pas qu’ils ont peur de perdre leur temps ou leur crédibilité, mais comment justifier une thérapie qui, si elle est fausse, met en danger le patient?
«Guérir» de l’autisme
C’est ainsi qu’une «thérapie» visant à «guérir» de l’autisme, appelée chélation, qui est en fait le nom donné au processus chimique par lequel on sépare des éléments. En l’occurrence, ses promoteurs visent à retirer les métaux lourds du sang des autistes, en raison d’associations qui ont été faites dans le passé entre mercure et autisme. Cette stratégie a été rejetée en septembre par l’Institut américain de la santé mentale, après que des tests sur des animaux eurent conclu que l’agent utilisé pour «retirer» les métaux pouvait entraîner des problèmes au cerveau.