Lorsqu’on commence à avoir l’expérience des campagnes de PUSH-SMS on se rend compte qu’il y a beaucoup d’informations utiles à retirer de chaque campagne archivée. Ces informations sont d’ordres différents : le texte a t’il été assez impactant ? Les jours et les horaires d’envois ont ils été bien choisis ? Les destinataires ont ils été bien sélectionnés ? La base de numéros est elle à jour ? Toutes ces questions ont un but, celui d’optimiser et d’améliorer les prochaines campagnes d’envois de SMS. On va essayer d’éplucher chacune de ces questions et voir comment on doit s’y prendre pour valoriser ses campagnes de PUSH-SMS.
Le texte a t’il été assez impactant ?
L’un des moyens de le savoir est de prêter plus d’attention aux retours des destinataires. Ont il bien compris le message qui leur a été adressé ? Les questions qu’ils vont poser vont permettre de lever les doutes. S’ils demandent des informations à l’expéditeur qui n’ont rien à voir avec le message SMS envoyé, on saura que le message n’a pas eu l’effet désirée voire même que certains destinataires ne se sont peut être pas présentés parce qu’ils croyaient que … alors que … D’où l’importance de bien formuler son message pour qu’il soit le plus clair possible.
Les jours et les horaires d’envois ont ils été bien choisis ?
Suivant les jours et les heures d’envois l’impact peut être différent (cf. article sur ce sujet). La disponibilité des destinataires est un atout majeur dans une campagne d’envois de SMS. Disponibilité signifie aussi que ces destinataires sont plus attentifs au message. Exemple à ne pas suivre : envoyer une campagne SMS à une cible “parents” un jour de rentrée des classes. A moins que ça ne soit pour les informer que la rentrée est reportée, le message n’aura que très peu d’impact car ils seront occupés et préoccupés par autres choses. Si la campagne est importante, il faudra bien réfléchir s’il n’y a pas lieu de fragmenter les envois sur plusieurs jours sur des tranches horaires bien définies en fonction de l’information diffusée et aussi de la cible destinataires. Les paramètres pouvant influencer la réceptivité des destinataires sont assez nombreux et le bon sens à tout son rôle à jouer pour choisir les bons moments et les bon destinataires, la transition est donc toute faite …
Les destinataires ont ils été bien sélectionnés ?
Faire une campagne d’envois de SMS de masse, vers tous ses destinataires sans aucune distinction et faire une campagne vers une partie bien définie de ses contacts n’est pas la même chose. Pour les envois en masse sans distinctions de destinataires, on a peu de moyen de définir les critères qui feront que les destinataires seront plus réceptifs ou pas. Il faut alors choisir les jours et les horaires les plus efficaces en général. En revanche, si on choisit une cible bien précise de destinataires (si la base en question permet de le faire), il y a alors dans certains cas moyen de prendre en compte une meilleure prédisposition des destinataires à être attentif au message SMS qu’ils vont recevoir. Exemple, il est plus judicieux de faire une campagne de PUSH-SMS avec une cible d’étudiants entre midi et deux ou en fin de journée plutôt qu’en milieu de matinée ou en milieu d’après midi. Idem pour les enseignants, il vaut mieux préparer une campagne pour le mercredi après midi plutôt que le lundi matin … Mais le secteur d’activité du destinataire n’est pas le seul critère qui peut être pris en compte, exemple “insolite” montrant la multitude de paramètres pouvant influer une campagne, si on souhaite faire la promotion d’un ventilateur, il serait peut être plus judicieux de ne pas le faire alors qu’il fait -5 degrés.
La base de numéros est elle à jour ?
Élément très important dans la communication : les numéros des mobiles. Si dans la base de contacts il n’y a que la moitié des numéros qui existent encore, inutile de préciser que la campagne ne sera pas aussi efficace qu’on pourrait le souhaiter. L’étude des archives permet de pallier à cela. En important par exemple tout les envois de SMS avec le statut du chaque SMS pour une campagne PUSH-SMS vers un tableur, on peut trier les messages qui ont été délivrés et ceux qui ne l’ont pas été. Ainsi on pourra savoir précisément quels numéros ne sont pas ou plus valides. A ce moment là le bon réflexe est d’essayer de récupérer les nouveaux numéros des contacts afin de mettre à jour sa base. En prenant le cas pour une campagne ayant un taux d’échec de 5% (taux d’échec étant le taux de SMS non délivrés au bout de 5 jours pour cause de numéros invalides), si on inverse ces 5% d’échec en 5% de réussite (c’est à dire de SMS délivrés), la différence peut être importante sur l’impact de la campagne d’envois de SMS.
En prenant en compte ces différents points d’optimisation, on peut noter d’importantes différences entre deux campagnes de PUSH-SMS. Mais comme je l’ai précisé plus haut, beaucoup de facteurs peuvent intervenir faisant qu’une campagne est plus ou moins réussie, et du bon sens et un brin de réflexion sur le choix des jours, des horaires et de la cible feront qu’une campagne sera réussie.