L'histoire telle qu'elle est racontée :
Phil et Tim, puisqu'ils sont anglais, bricolent leur Blackberry pour piloter une formule1 miniature. Et créer un grand prix de bureau palpitant et fort bien filmé avec de petits moyens. Bonne idée de choisir une mini Mac Laren Mercedes comme cobaye. L'écurie remarque la vidéo sur le net et prend contact.
Phil et Tim sont invités, avec le concours de Vodaphone, sur un circuit où les mécanos leur ont préparé une sacrée bonne surprise. En guest star Lewis Hamilton et de la haute technologie, un type normal à qui il arrive une histoire incroyable, la classe.
L'histoire telle qu'elle est probable :
Robert de chez Vodaphone aimerait monter une "belle opé" pour Chantal de chez Blackberry, qui a un nouveau téléphone à vendre et des relations opérateur/fournisseur à cultiver. Ca tombe bien, Robert est un bon pote de Jean-Louis qui s'occupe de la com de Mc Laren.
Robert demande à son agence préférée de mettre au point une jolie histoire. Mettre en valeur le Blackberry en évitant soigneusement d'en faire la star, trouver un lien avec la formule1. L'agence cogite et sort un scénario bien plus ample que les mauvaises vidéos virales produites à la pelle. Premiers rôles sympathique, jeu authentique, ensemble bien filmé mais pas trop, esprit geek à son maximum.
Si bien qu'à la fin, on ne peut plus distinguer le vrai du faux. Le grand prix de bureau d'origine, le fait d'être remarqué par hasard, le temps que les mécanos de chez Mc Laren ont à perdre pour jouer avec une des caisses à savon les plus précieuses et fragiles au monde...
Qu'importe, après tout. Il reste au final une belle histoire, une idée sympa et des retombées positives pour tout le monde, fake ou pas fake. La clé ? Raconter ce qu'il se passe avant et après. Entrainer le spectateur un récit complet et crédible. Ne pas trop s'appuyer sur le côté "faux amateur", un peu montrer l'envers du décor, rester sobre et funky.
Plus de moyens dans le récit et moins dans des effets spéciaux alambiqués. Ca peut être monté de toutes pièces, l'essentiel étant qu'on n'ait pas pris le spectateur pour une quiche.
via Ypsilon2