Ainsi si j'ai su dire de mes rêves d'antan,
Qu'ils sont incinérés par la marche du temps,
Très peu de volonté dans ce foutu présent,
Pour être parmi eux et sonner le clairon!
Tu t'affiches à la vie et tu cries à tue tête,
Est-tu heureuse ainsi en ce semblant de fête?
Tu sais on dirait presque à un autodafé,
Sur ta première vie là tout est consumé!
Il ne reste plus rien de traces souvenirs,
Tu peux voir l'exploit de ton seul avenir,
Si seule isolée comme pour me punir,
Moi qui ai cru en toi et qui t'ai fait venir!
Regardes un instant de ces sombres nuages,
Qui noircissent nos vies et corrompent l'amour,
Qui longtemps de nous deux comme au premier age,
Berçait nos sentiments, à l'identique, et jour après jour!
Tu t'es cachée de moi et de cette aventure,
Tu n'as plus le talent et ferme la voilure,
Alors arrêtes-toi et reviens près du quai,
On pourrai se parler, à midi, au café?