Editis, rester leader de l'édition
Désormais organisée comme une société à conseil d'administration pour « fonctionner avec une gouvernance rapprochée », Editis a vu tous ses administrateurs indépendants démissionner, et M. Kouck de préciser que « la nomination de leurs successeurs est en cours ». Avec « nombreux défis que nous devons relever », Editis voit 2009 comme une année de renforcement de son activité. Ses premiers mois sont en outre conformes aux attentes.
2009 ? Gagner des parts
Les objectifs ? Gagner des parts de marché, en littérature, éducation et services, dans la prolongation de ce qui s'est fait en 2008, une année d'ailleurs légèrement « au-dessous de nos espérances, comme partout dans l'édition », ajoute M. Kouck.
Revenant également sur la dette alourdie d'Eidtis, M. Kouckj rassure également : « Planeta a toujours honoré tous ses engagements financiers. » Et pour ce faire, doit-on redouter une réorganisation ? Selon lui, optimiser est toujours possible, dans le but de « préserver nos marges », mais pour l'heure, il faut essentiellement « donner aux maisons d'édition un environnement de travail qui favorise la création, et une mise en marché des ouvrages optimale ».
Solidarité avant tout
Enfin, grande question : quid de la santé de l'industrie du livre et de ses possibilités face à la crise ? « Ce qui fait la force de la France, c'est la densité de son réseau de diffusion du livre, via les librairies, les maisons de la presse, la grande distribution, le e-commerce... », amorce M. Kouck, pour qui une collaboration en toute solidarité du SNE est fondamentale. Si l'on ne peut pas négliger les éléments Amazon et Google, pas plus que l'avènement du numérique, il « est préférable de les aborder dans le cadre d'une vision commune à l'interprofession ».