source: Novopress
ROME – Dans la nuit de mardi à mercredi aux alentours de 2h45, une bombe a détruit l’une des entrées et une partie du mobilier de la section « Massimo Morsello » du mouvement nationaliste italien Forza Nuova dans le quartier de l’Appio Latino à Rome. C’est le troisième attentat commis contre cles locaux de Forza Nuova à Appio.
Dans la soirée précédant l’attentat, une réunion commémorant l’anniversaire de la mort du chanteur Massimo Morsello, décédé le 10 mars 2001, avait réuni une centaine de personnes dans les locaux de la section. « Comme d’habitude, on cherche un évènement symbolique pour envoyer un signal symbolique », estime Forza Nuova dans un communiqué.
« L’unique message que nous comprenons, poursuit Forza Nuova, c’est que si nous ne sommes pas arrêtés avant, nous ne nous arrêterons pas à présent. Notre lutte politique va se poursuivre comme avant et plus qu’avant », poursuit le communiqué. Comme d’habitude, la gauche italienne, si prompte à dénoncer les « violences fascistes » réelles ou – surtout – fantasmées – demeure en l’occurrence étonnament muette.