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La race des békés existe-t-elle ?

Publié le 10 mars 2009 par Jmichel
Comme l’a dit Laurent Joffrin, « on ne choisit pas sa race », mais on peut la préserver.
Quand on est béké, on ne se mélange pas. De ce fait, les békés constituent-ils une race ?
Nombreux sont les békés qui le pensent, cf. M. Alain Despointes : « Quand je vois des familles métissées avec des blancs et des noirs, les enfants naissent de couleurs différentes, il n'y a pas d'harmonie. »
Suite à mon article précédent
"La communauté des békés élevée au rang de race"
Saucratès m’a fait l’honneur de me poster le commentaire suivant :
« Les békés appartiennent à la race des blancs ... Je ne pense pas que vous soyez plus présent en Guadeloupe que moi, pour avoir un avis parfaitement éclairé sur les dires du sieur Domota ... Vu de loin, la limite entre mise en cause de la race des blancs et mise en cause des riches propriétaires me semble avoir été plusieurs fois franchie ... De toute façon, nous sommes en France, il y a une justice et il pourra même bénéficier d'un dépaysement du procès en métropole s'il craint que la justice en Guadeloupe ne soit instrumentalisée (ce qui serait plutôt l'inverse, il usera de la foule pour le défendre).
Je trouve confondant de ridicule qu'un bonhomme se croit l'incarnation de tous les guadeloupéens. Ainsi, lorsqu'on l'attaque, il explique qu'on essaie de faire taire les guadeloupéens ? Il est temps que cette personne retombe dans l'anonymat ! Pour moi, il s'agit juste de la justice, non pas celle des blancs, mais celle d'une république récusant toute forme de racisme et de xénophobie, dont ce mouvement guadeloupéen a largement usé. La France est heureusement une démocratie. Evidemment, de très nombreux guadeloupéens anonymes se sont permis des actes criminels et racistes durant ces semaines de manifestations. La rançon de la gloire de Domota, c'est qu'il sera seul poursuivi pour ses dires ... Il n'est pas si bon d'être célèbre. »

Saucratès.

S’il est possible d’être d’accord sur l’affirmation que les békés appartiennent à la race des blancs, la question se pose de savoir s’ils sont "plus blanc que blanc". Autrement dit, et en référence aux aristocrates qui constituaient eux aussi une race à l’intérieur de la race blanche (avec comme spécificité la couleur de leur sang, bleu paraît-il), les békés constituent-ils une sous-race à l’intérieur de la race blanche ? Comprenez "sous" dans le sens d’inclus dans, et non comme inférieur, car il est bien évident que si la race des békés existe, elle ne peut être que supérieure, sauf dégénérescence, tout comme celle des aristocrates.
Le problème n’est pas que les békés croient à l’existence de leur race, mais que cette existence soit confirmée par un représentant de l’Etat, un procureur de la République en l’espèce, dans un acte établi dans le cadre de ses fonctions. La fréquentation des békés en est peut-être la raison.
Quand Saucratès dit que « la limite entre mise en cause de la race des blancs et mise en cause des riches propriétaires me semble avoir été plusieurs fois franchie », il a peut-être raison pour des propos dont il ne donne pas les références, mais les propos poursuivis pénalement sont : « nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l'esclavage », et là je ne vois personnellement aucune attaque contre la race des békés, mais contre leur pouvoir économique.
Quant’à Domota, « Il est temps que cette personne retombe dans l'anonymat ! », allons Monsieur Saucratès, nous sommes en démocratie et ce n’est pas à nous, blancs de métropole, de choisir les leaders des guadeloupéens.

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