Pour la grande majorité des écrivains interrogés par Hubert Artus Facebook est un outil plus agréable et plus en adéquation avec leur activité que MySpace. Ils s'y sentent plus visibles, apprécient la facilité et la rapidité des contacts, ou encore même préfèrent simplement l'esprit « plus convivial » et « plus délirant ».
Enfin, la dernière question soulevée est celle de l'effet de ces ressauts sur l'autofiction. De l'avis général là encore Facebook va tuer l'autofiction. C'est déjà une forme en soit qui pousse à une sorte d'autofiction, où l'on peut raconter sa vie jour par jour, voir même de minute en minute, informer tout son réseau de ce que l'on fait à l'instant même où on le fait. Les écrivains estiment que cela devrait provoquer une forme de désintérêt pour l'écriture d'un livre d'autofiction.
Après tout pourquoi écrire dans un livre, ce que l'on écrit déjà à la minute sur Facebook ?