Il ne faut jamais présumer que les autres sont des cons. Le mieux est d’attendre qu’ils en donnent la preuve formelle, sinon vous risquez le flagrant délit de condescendance, ce vice bien chevillé au corps de ceux qui pensent les “autres” bien peu susceptibles de tenir leur mesure. Imaginer parader ici, en toute impunité pour railler le taulier appartient sans aucun doute à cette catégorie de bétise. Pas bien , pan sur le clavier.
Mais revenons sur la grande histoire du HTML (vous ne serez pas venus ici uniquement par l’odeur du sang allechés). Une page internet ce fût longtemps un squelette sur lequel on chargeait pleins de choses qui n’avaient rien à faire là, ce fut le glorieux temps du codage à la main de page HTML aussi statiques qu’un horse guard. Puis vinrent les feuilles de style (CSS) et les languages dynamiques (php notamment), rendant alors extêmement fluides et aisés la modification du design pour les premières et l’ajout - et la suppression - de données pour les seconds.
Il est pourtant une trace encore presque préhistorique de ce passé glorieux, le code source de la page. Sur firefox il suffit de faire clic droit et afficher le code source, il est aussi possible de l’enregistrer.
Car voyez vous, si le fichier de base est un php, le code répondu par le serveur, c’est encore et toujours du bon vieux code HTML. Toc toc, qui est là? C’est la requête php! Entre j’ai tes fringues HTML les gens vont pas te reconnaitre si tu sors comme ça.
Mais comment récupérer ce code HTML si d’aventure il prend l’envie à un modérateur (presque 7 jours après, le genre modérateur martiniquais pour le philosophe de comptoir ) de supprimer l’élément dynamique à la base de la réponse HTML du serveur?
Et bien la solution s’appelle le cache. Et bien que je n’ai aucune relation intime avec lui, google est mon ami. Car voyez vous, une fois que vous lui demandez de venir référencer votre blog pour vous donner l’impression que vous êtes important (ben si, t’es con je suis dans gooooooogle) l’ami google ne cesse de venir avec la langueur de Gainsbourg, il va et il vient, entre vos reins, mettant en cache les fichiers que l’on pourrait stupidement croire perdus pour les yeux demandeurs d’internautes éplorés. Grâce à Google, pas d’enfants au visage innondé de larmes, pas de sapin vide, plus de possibilité d’insulter les gens et venir parader l’air aussi fûté qu’un renard neurasthénique.
Plus de moyens de faire son rebelle, de monter sur le destrier blanc du pourfendeur du politiquement correct et de ne pas assumer ensuite. Et même plus la lattitude de poser courageusement ses couilles sur le net en injuriant à grand coup de pute, de connard et de gros cul. Car mettre ses cojones sur le guéridon de mamie pour les retirer très courageusement, bien que discrètement, ajoute la couardise à la bassesse si l’on assume pas. On ajoutera avec gourmandise que certains tauliers de site n’auraient pas dépareillé dans la France de la période passionnée de soin thermal.
Heureusement Google, lui, a bonne mémoire, et comme c’est mon pote, il m’a laissé un petit cadeau. En toute amitié. Ne soyons pas petit, imaginons que c’est ma contribution à l’oeuvre civilisatrice d’Eric Besson.