Ces suppressions de postes, qui s’ajoutent à d’autres envisagées sur des sites
de Moselle et des Pyrénées-Atlantiques ou au siège social situé à La Défense, constituent des licenciements boursiers de la part de Total qui a dégagé des bénéfices records en 2008 à hauteur de
13,9 milliards d’euros et dont les dirigeants ont proposé une hausse de 10% des dividendes distribués par action.
Le Parti socialiste dénonce la logique financière du groupe Total qui s’ajoute à sa politique de précarité sanitaire (non reconnaissance des maladies de l’amiante dans la chimie comme à l’usine de Carling en Moselle) ou d’irresponsabilité environnementale (Erika, AZF…).
Le Parti socialiste dénonce également avec force le double langage du gouvernement qui, par la voix du Secrétaire d’Etat à l’emploi, feint de s’émouvoir de la casse sociale orchestrée par Total, mais qui n’a pris aucune mesure à l’encontre des entreprises qui licencient alors qu’elles réalisent des profits et versent des dividendes à leurs actionnaires.
Pour lutter contre ces pratiques scandaleuses, le Parti socialiste a proposé dans son contre-plan de relance des mesures précises :
- le remboursement préalable des aides publiques perçues au cours des cinq dernières années ;
- la mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi visant à proposer tous les moyens de reclassement ou de reconversion des salariés concernés dans un emploi de catégorie équivalente ;
- le financement de la réindustrialisation des sites frappés.
Le Parti socialiste demande au gouvernement que soient mises en œuvre des mesures réellement contraignantes afin de mettre fin aux pratiques abusives dont certains groupes, tels que Total, ont fait l’alpha et l’omega de leur stratégie financière.
de Guillaume BACHELAY, Secrétaire national à l’Industrie, aux
Entreprises et aux NTIC
Aurélie FILIPPETTI, Secrétaire nationale à l’énergie
Alain VIDALIES, Secrétaire national à l’Emploi et au travail
Laurence ROSSIGNOL, Secrétaire nationale à l’Environnement et au développement durable