Comme tous les enfants, le rôle de méchant est apprécié, réclamé, plébiscité…. Par exemple, le loup de promenons nous dans le bois du « Si le loup y était » de Philippe JALBERT, polar tactile offert par feu Soeur Anne (ne vous inquiétez pas elle va très bien, mais dans la vie réelle).
Ce livre par sa page pop-up permet ce soupçon de frayeur appréciable « Miam miam » jusqu’à ce que nous mettions le doigt dans la gueule du loup et que cette gueule de papier soit remise à sa place, à la page précédente, fermée sur un loup tombé dans l’eau.
Il l’aime aussi dans « La tétine de Nina » de Christine NAUMANN-VILLEMIN, illustré par Marianne BARCILLON, loup affreux, pas beau, qui sent mauvais et fait peur… qui devient un loup tout doux, tout mou, gros doudou…
Mais il ne connait pas encore le chaperon rouge ou tous les autres contes où le loup est un méchant, vraiment méchant et pourtant. Pourtant il aime ce « Suis-je un grand méchant loup » avec une lecture au premier degré sans les références bien-sûr.
*source de la chaîne alimentaire (lien avec les différents intervenants : piscivores, herbivores, granivores, insectivores, herbivores, carnivores et omnivores)
La lecture est aussi agréable parce qu’elle peut faire intervenir le bambin « Suis-je un grand méchant loup ? » la plupart du temps : noooonnnn ! Et certains actes doux et chaleureux des amitiés reviennent ici pour balancer les colères, les dents qui veulent mordre ou le hurlement qui s’ensuit : papoter, offrir des contes oraux (lus ou spontanés), partir au pays des merveilles….