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Dans un appel diffusé par un communiqué de presse, le Parti socialiste demande instamment au gouvernement que cesse le marasme dans lequel les universités, la recherche et tout le secteur de l'enseignement supérieur sont plongés depuis plusieurs semaines.
La situation, estime le PS est à proprement parler " catastrophique ", et ce, du fait des " projets qui perturbent gravement la vie de nos universités et laboratoires de recherche depuis plus d'un mois ". Si l'on souhaite voir le bout du tunnel, l'unique échappatoire restante est de " mettre fin " à tout cela, afin de parvenir à " une vraie sortie de crise et [...] éviter une radicalisation dangereuse du conflit ".
Ainsi s'exprime Bertrand Monthubert, secrétaire national du PS. Selon lui, tout le parti est inquiet de constater " la forte montée des tensions, qui ont pu conduire par endroits à des violences policières. C'est le dangereux résultat de la stratégie conduite par le gouvernement, consistant à refuser de prendre acte de la puissance de cette mobilisation ". Certains de nos lecteurs avaient ainsi attesté de violences perpétrées durant l'évacuation de la Sorbonne, alors que l'on garantissait de source policière que tout s'était déroulé sans heurt.
Alors que ce mercredi amorce une nouvelle journée de grève pour le secteur, on estime que les avancées, s'il y en eut, restent " insuffisantes " et se heurtent à un " problème majeur ". En effet, pour le PS " le gouvernement refuse une négociation sur l'ensemble des problèmes et continue à imposer une discussion segmentée sur chaque aspect ".
Advienne que pourra...
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