Comme George Clooney dans “ Burn after reading ”, certaines personnes sont “ accros ” à la sexualité. Elles sont même de plus en plus nombreuses, selon un psychologue belge. La faute à Internet. Cécile Vrayenne explique pourquoi dans les journaux de Sudpresse.
L’accessibilité toujours plus grande d’internet expliquerait, en partie, cette addiction en augmentation. “ L’internet est un “ trigger ” (une “ gâchette ” en anglais, NdlR), un catalyseur de cette assuétude ”, analyse Koen Baeten, sexologue à l’université de Hasselt et au Haut institut des sciences de la famille de Bruxelles.
Qui sont ces “ accros ” du sexe? “ Ils sont dans toutes les tranches d’âge au-delà de 18 ans. Avant cet âge, c’est normal que tout soit sexe, c’est le principe de la psychologie de la puberté ”, ajoute le spécialiste.
Les dépendants au sexe sont, d’une certaine façon, demeurés dans cette phase de “ plaisir immédiat ”. Ils sont dans le besoin du “ toujours plus, toujours plus fort ” pour accéder à un sentiment de bien-être.
Contrairement aux autres addictions, comme la drogue par exemple, il ne semble pas que les enfants de ces personnes courent un risque plus élevé d’être accros à leur tour. Mais il y a beaucoup de chances que les accros du sexe le soient aussi à d’autres comportements ou substances. Les femmes sont moins sujettes au phénomène, par contre elles subissent plus de contraintes sexuelles en rencontrant de tels hommes.
Le traitement consiste à apprendre que “ la réalité est autre, qu’il n’y a pas besoin de changer de femme ou de les collectionner pour trouver la stabilité ”. Avoir un orgasme n’est pas la seule façon d’atteindre la satisfaction dans la vie.