Utilisateur d’un téléphone, je connais une partie des risque que je prends et j’essaye d’utiliser soit un casque, soit un relais mais je sais aussi que l’on ne connaît pas tout. Je suis donc légitimement inquiet quant aux déclarations des pouvoirs en place. Un temps l’on minimise, un temps on relativise, et l’on finit par alerter.
J’ai noté que le Gouvernement a souhaité, dans le cadre des Grenelle 2 encadrer le développement de la téléphonie mobile. J’en déduis donc que des doutes commencent à faire germer un principe de précaution tout en pensant, dans ce cas-là que les dispositions liées à la santé des riverains d’antennes-relais ou des utilisateurs de portables sont donc insuffisantes.
Alors que nous sommes de plus en plus soumis à un ensemble de rayonnements électromagnétiques de hautes fréquences (GSM, GPRS, UMTS, Wifi, WiMax…) sans connaître l’impact sur les organismes, la signature de la pétition Tchermobile m’a paru un acte parmi d’autres.
Lecteur, depuis sa création des textes de l’association Robin des Toits ( à ce sujet, téléchargez donc le courrier de l'association au Maire de Strasbourg ), j’oppose ainsi un doute aux certitudes affichés de certains élus et fonctionnaires. Une chose me conforte, les décisions de justice.
S’appuyant sur le principe de précaution, des Tribunaux freinent ou interdisent la construction d’antennes-relais, d’autres en font démonter. Là encore, les faits sont têtus.
Voilà sans doute pourquoi un recensement des zones d’émissions s’impose à l’échelle de chaque commune. Un jour, on se penchera aussi même s’il est à faible puissance sur l’impact du wifi, mais chaque chose en son temps.
Il incombe à chacun aujourd’hui d’éveiller les consciences. Et à ceux qui sont aux manettes de ne pas pouvoir dire que personne n’en avait parlé.