Comme c’est un peu une période festive pour la langue française, il serait temps de resortir du trou quelques images sextuelles d’un des mots les plus usité par les femmes et fréquenté par les hommes, cette intimité qui est passée du silence de la chaste ceinture au monologue en pleine scène, le vagin.
Pour énumérer tous ses synonymes, il faudrait appeler à la barre un gynécologue linguiste qui n’a pas sa langue en poche, mais les femmes qui en connaissent gardent jalousement leur nom. De plus, leur énumération serait aussi frustrante pour la chose qu’un fast-foutre, tant il y aurait toujours une autre entrée du métro sur laquelle on n’arrive pas à retomber.
Contentons-nous donc de faire le maillot à quelques images tombées dans la sombre touffe de l’histoire. Tout commentaire serait stérile.
La femme du boulanger, chaude comme un four à force de voir son mari pétrir la pâte à miche, astiqua le patissier qui veillait en lui afin de se faire écrémer le millefeuille.
Bon, fermons la parenthèse, même si le bifteck roulé reste coincé dedans.
J’en profite pour dire que comme Femme et Langue sont un peu l’un dans l’autre à la fête ces jours-ci, il y a des règles à respecter pour les mabiroute s’en va-t-en guerre: il faut toujours écouter le monologue du vagin, et c’est lui et lui seul qui doit décider d’un possible dialogue.