Cette journée de grève est placée sous le signe de l'union. En effet, se retrouveront côte à côte dans la rue pour défiler les professeurs des écoles et les enseignants-chercheurs. Seules les raisons du mécontentement sont différentes. Les étudiants se joindront également au mouvement.
Pour l'université, malgré les avancées permises par le dialogue avec Valérie Pécresse sur la réforme du décret régissant le statut des enseignants-chercheurs, un autre point continue de poser problème : la masterisation des concours de l'enseignement. Et, pour l'instant, Xavier Darcos n'a pas proposé d'entrer en discussion sur ce point. Dans certaines universités, le mouvement se radicalise. La faculté de Toulouse a fermé ses portes et, chaque jour, des tentatives d'occupation de la Sorbonne sont repoussées.
Des défilés sont prévus dans la plupart des grandes villes de France. Ce sera le cas à Bordeaux, Brest, Clermont-Ferrand, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Rennes, Strasbourg ou encore Toulouse et Paris. Dans la capitale, les participants se retrouveront à 14h30 sur la place de la République. De là, ils rejoindront la place de la Nation.
Pour les enseignants n'appartenant pas à l'université, le problème central reste celui des suppressions de postes prévues pour la rentrée 2009. Le personnel de l'Education nationale se montre déterminé, prêt à durcir le mouvement si le gouvernement ne s'oriente pas vers un assouplissement de sa politique d'austérité sur les recrutements.