Les Républicains et l'AIPAC ont éjecté le candidat antisémite et pro-islamiste à qui Barack Obama prévoyait de
confier les rênes du renseignement américain. Il s'agit du cinquième candidat (!) choisi par le nouveau Président qui renonce à son poste, en deux mois de gestion.
Le nom "Obama" commence à faire glousser à Washington...
Charles Freeman, un diplomate américain chevronné qui était sur la sellette au Congrès, a retiré sa candidature à un poste élevé au sein du
renseignement, dernier en date d'une série de désistements laissant vacants des postes de l'administration Obama.
M. Freeman "a demandé à ne pas être nommé au poste de président du Conseil national du renseignement" (CNR), indique ce soir le bureau du directeur du renseignement Dennis Blair dans un
communiqué, ajoutant que ce dernier "a accepté la décision de l'ambassadeur Freeman à regret".
L'annonce de sa nomination par M. Blair à un poste où il aurait dû coordonner les vues des 16 agences de renseignement américain sur des sujets ultrasensibles a en effet soulevé l'inquiétude d'un
groupe de parlementaires aussi bien démocrates que républicains soutenant fermement Israël. Ces derniers avaient demandé une enquête sur "tout conflit d'intérêt potentiel" résultant de la
nomination de M. Freeman, en raison de ses liens avec l'Arabie Saoudite et la Chine, où il a été ambassadeur.
Deux candidates pressenties pour occuper des postes importants au sein du Trésor s'étaient retirées la semaine dernière, suivant une précédente série de désistements. (voir notre article
Obama : quatrième
raté, 23 jours de présidence )