« Nous l'avons lancé aux États-Unis avec 90.000 titres disponibles et avions attendu d'atteindre une masse critique. Nous souhaitons être en mesure d'offrir une même qualité de service si le Kindle doit être introduit en Angleterre », rajoute-t-elle.
Genevieve a ajouté que le catalogue actuel des éditeurs n'était pas suffisamment solide pour soutenir le produit. Pour proposer aux consommateurs les meilleurs ouvrages dans des conditions idéales, les éditeurs sont en effet le seul et unique noeud du problème. Aujourd'hui plus de 245.000 ouvrages numérisés sont disponibles sur le continent américain, favorisant le succès du Kindle. « Plus les éditeurs anglais numériseront, meilleure la situation sera pour tous. »
Bien sûr, un tel appel sera utile aux autres constructeurs, et profitera aux marchands implantés sur le secteur en Angleterre, mais l'idée n'est-elle pas avant tout de proposer au consommateur un panel de livres intéressant ?
On serait en France bien inspiré d'être exhorté par Amazon à numériser un peu plus, pour que l'offre légale se développe : chez les gros éditeurs, manifestement, il souffle un froid glacial sur le sujet...