Et pourtant, cette technologie est loin d'être sans risques.
Le risque d'accident est réel (avions qui se crashe, tremblement de terre, mauvaise manipulation humaine). Sous estimé depuis des année, il est revu à la hausse quand la nucléaire est dans des mains ennemies des grandes nations vendeuses. Il y aurait donc un "bon nucléaire" et un "mauvais nucléaire". Etonnant non ?
Depuis des années, le Réseau Sortir du Nucléaire alerte, enquête. Mais tout cela semble ne pas réveiller des consciences éteintes...
Dans le même temps, on ne parle pas trop des déchets, qu'ils soient produits par les centrales ou par l'extraction. Le Niger se meurt du nucléaire. Tout le monde tourne la tête ailleurs, avec une satisfaction douce de s'éclairer et d'user d'électricité sans réfléchir et pour pas cher...
Il aura fallut un reportage sur France 3 pour que certains prennent conscience de l'atomisation de leur quotidien. Les routes aux remblais radioactifs, les terrains de sports irradiants... La joie dans nos campagnes non ?
Et au delà de cela, le nucléaire est un danger pour la démocratie. Il n'a déjà jamais été soumis au choix des citoyens. Imposé d'en haut, pour la "grandeur de la nation", à aucun moment les citoyens n'ont pu exprimer leurs attentes ou craintes. Mais pire : dans les pays d'où sont extraits les tonnes d'uranium nécessaires, la plupart se trouvant en Afrique, les extracteurs (AREVA en tête) font tout pour maintenir des dictateurs en place. Et ce pour se faciliter l'accès à la plus "noble des matières". Vous avez dit néocolonialisme ?
Face à cela, vous avez des solutions. La première, consommer moins ! La plus verte et respectueuse des énergies est celle que l'on ne consomme pas.
Ensuite, choisissez dans un premier temps un fournisseur de courant 100% renouvelable (Enercoop est le seul viable).
Enfin, osez imaginez une relocalisation de la production sur vos villes et villages (fermes de panneaux solaires, éoliennes, biomasse, hydraulique).
Le nucléaire n'est pas une fatalité, mais il est une calamité pour l'avenir.