On le sait, les USA ont souvent été précurseurs dans beaucoup de domaines.
Aujourd’hui, nos cousins d’outre-atlantique essaient d’innover dans le domaine des RP et ont inventé une nouvelle façon d’écrire les communiqués de presse, façon 2.0.
Les attachés de presse doivent désormais composer avec les nouveaux outils à leur disposition via le Web 2.0. Faire du neuf avec du vieux, c’est possible avec le CP 2.0 !
En quoi consiste-t-il ?
Le communiqué de presse 2.0 se compose de plusieurs parties synthétiques.
Objectif : résumer de façon ultra concise les infos à retenir. Exit les phrasés : place aux « bullet points » et aux faits bruts.
Outre le titre, le chapeau et la partie boilerplate qui ont résisté au changement, on note de réelles mutations :
- Liens et flux RSS vers des contenus informatifs (historique, tendances, autres communiqués du client…)
· Liens vers des articles de presse récents (pour aider le journaliste à opter pour un angle différent)
· Liens vers des contenus contextuels plus riches (livres blancs, biographies des dirigeants, dossier de presse…)
· Photos, graphiques, vidéo, MP3 ou lien vers podcast contenant de l’information complémentaire apte à enrichir le communiqué
· Liens vers des citations
· Liens vers Technorati, Digg, Del.icio.us
· Coordonnées Skype, IM, blogs, sites des interlocuteurs cités
Pour ce qui est de l’application de ce concept aux RP hexagonales, ce n’est peut-être pas pour demain, mais le procédé mérite d’être étudié de très près. Car, sait-on jamais, on pourrait croiser ce type de communiqué demain dans la boîte mail de nos journalistes ?
Le concept est révolutionnaire et séduisant, mais il soulève de nombreuses questions. Est-ce applicable à tout sujet de communication chez nos clients ? Agences et clients sont-ils prêts à s’ouvrir à ce nouveau mode de communication et à accepter ces bouleversements dans la méthode traditionnelle ? N’a-t-il pas le travers de faire perdre, à terme, aux glorieux attachés de presse leur plume légendaire ? Et comment les journalistes percevraient ce mode de transmission brute de l’information, qui les obligerait à créer de toute pièce l’article final ? Pas sûr que les réponses soient toujours positives…
Qu’en pensez-vous, amie lectrice, ami lecteur ?