Et ces chiffres sont ceux annoncés avant les dramatiques augmentation de chômeurs de janvier (+ 90.200) et les prévisions du pire pour les mois à venir.
Mais que les chômeurs se rassurent, un numéro unique existe pour leur « simplifier » la vie : le 39.49.
Voilà la nouvelle version de la solidarité à la sauce sarkozienne : déshumanisation et coût prohibitif !
Pôle emploi a calqué le fonctionnement des Assedic en supprimant les visites spontanées. Maintenant si on arrive à l’agence sans rendez-vous, on retourne chez soi et on doit appeler le 39.49. Alors que se retrouver au chômage est déstabilisant, que cela éloigne de la socialisation, que des problèmes complexes et inconnus se trouvent poser il devient impossible de créer du lien en rencontrant un agent formé.
Et cette déshumanisation a un coût ! Nous assistons à la vision très libérale du traitement du chômage : le chômeur est responsable de ce qui lui arrive et il doit se surpasser pour s’en sortir. C’est un acte individuel, coupé de la solidarité nationale. Le chômeur se retrouve face à un téléphone qui en plus lui coûte cher, jusqu’à 3 euros les 5 minutes selon l’opérateur.
Le parti socialiste s’associe aux chômeurs, aux syndicats et associations qui s’organisent pour dénoncer cet état de fait.
Le parti socialiste demande un plan massif de recrutement d’agents formés pour le Pôle emploi. Nous demandons que le Président de la république et le gouvernement stoppent leur politique dramatique de suppressions de poste dans la fonction publique.
Les socialistes demandent également la gratuité (quelque soit l’opérateur) du 39.49 avec la mise en place d’un numéro vert.
de Pascale GERARD, Secrétaire nationale à la Formation
professionnelle et à la Sécurité sociale professionnelle,
Razzy HAMMADI, Secrétaire national au Service public,
Alain VIDALIES, Secrétaire national au Travail et à l’Emploi