Le management blues mériterait d’avoir sa chronique. On imagine bien à quel point la crise ordonne des déprimes assumées ou non chez beaucoup de managers. Les médecins servent des arrêts maladie, on redécouvre les vertus de la paresse, le bricolage n’est plus une corvée.
Car on a beau dire et on a beau faire ( pour parodier Brel) la crise est beaucoup plus intelligente que toutes les formations en management. La pertinence d’un management associatif pèse peu de poids en rapport de l’obligation d’annoncer un licenciement. Les managers sont des acteurs certes mais doivent-ils devenir des monstres froids?
Oui, j’entends bien que le leadership inclut l’acceptation du conflit et d’une forme plus ou moins maîtrisée d’injustice mais faut-il s’asseoir sur toutes nos valeurs si il nous en reste encore? Question éthique épineuse surtout lorsqu’il apparaît de plus en plus qu’annoncer un licenciement en entretien va devenir une mission à part entière et presque familière des managers.