Pour le reste ? Peut-on envisager que 80% des personnes souhaitant travailler se retrouvent sans emplois ?
L’auteur américain Jérémy Rifkin , qui a écrit « La fin du travail » soulignait que les 80% restants vont avoir des problèmes considérables.
C’est un nouvel ordre social que l’on dessine, un univers de pays riches sans classe moyenne digne de ce nom.
Certains se consacrent déjà à cette problématique et débattent des dosages envisageables en se demandant comment le cinquième fortuné de la population pourra occuper le reste superflu des habitants de la planète. La pression accrue de la concurrence ne permettra pas de demander aux entreprises une participation à cet effort social. D’autres instances devront donc s’occuper des sans-emplois : le bénévolat en faveur de la collectivité, les services de proximité, la participation aux activités sportives et aux associations de toute espèce. On valoriserait ces activités en les couplant avec une rémunération modeste, ce qui aiderait des millions de citoyens à garder conscience de leur propre « valeur ».
Mais on peut s’attendre à revoir des gens balayer les rues pour un salaire pratiquement nul, ou accepter des emplois de domestique en contre partie d’un logement misérable. Selon le futurologue John Naisbitt , l’ère industrielle, avec sa prospérité de masse, ne serait au bout du compte qu’un « battement de paupières dans l’histoire de l’économie » …
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