En ces temps de crise où nous cherchons des coupables à punir : banquiers, traders, grands-patrons, gouvernements, paradis fiscaux…, il existe des heureuses victimes de la crise, c’est le cas de l’environnement par exemple. Matthieu et différents Posts sur le blog sont revenus sur cette problématique centrale du « il faut sortir de la crise avec un nouveau système dont le développement durable sera un axe majeur ».
Mais qu’en est-il véritablement ?
Une étude du groupe HSBC a comptabilisé près de 432 milliards de dollars consacrés aux problématiques de développement durable. Le calcul de la banque HSBC se base sur les plans de relance de 15 grands pays et les dépenses concernant tous les secteurs : énergies renouvelables, lutte contre la pollution, R&D, ou financement de nouvelles activités plus respectueuses de l’environnement.
Et les sommes allouées sont parlantes :
- 287 milliards de dollars dédiés à l’efficience énergétique et à la R&D ;
- 101 milliards de dollars aux secteurs de l’eau, du traitement de la pollution et des déchets ;
- 43 milliards de dollars aux énergies renouvelables et au stockage du CO².
Mais qui sont les grands investisseurs « verts » ?
- La Corée du Sud par l’effort consentit avec près de 69% de son plan de relance dédié au développement durable ;
- La Chine par le volume avec 198 milliards de dollars d’investissement vert.
La France est sixième (par effort consenti dans les plans de relance) derrière la Corée du Sud, la Chine, l’Allemagne, les USA et l’Espagne.
Cette annonce fait figure de bonne nouvelle parmi les mauvaises nouvelles, mais les réflexions autours de la transformation de nos processus productifs devrait, elle aussi, avancer un peu plus rapidement … chose que je développerai ultérieurement avec un post sur l’écologie industrielle.
Pour retrouver l’intégralité de l’étude HSBC c’est ici : lire
Jean Paul