Je me réjouis, déjà, de déposer une précieuse galette dans mon lecteur de CD, puis de chausser mes lunettes pour découvrir la rafale, que dis-je la salve, l'ouragan de messages électoniques dont me gratifie mon patron, le samedi et le dimanche. Dure vie que celle d'une plume même si elle aime son métier ! Que voulez-vous ! Mon patron ne connaît guère de répit, le septième jour non plus !
Peut-être me laissera-t-il savourer les préfaces de l'excellent Jean d'Ormesson ? A mon avis, c'est un élément indispensable de ma formation continue, tout comme la lecture assidue de ces merveilles que sont les magazines gastronomiques! Une inépuisable source de poésie !
De quoi pimenter délicatement une intervention et trousser un billet velouté et aérien...
Cuisiner, se promener, s'émerveiller de la lumière fauve, de ce parfum d'herbes coupées et de pommes qui annoncent l'espiègle printemps ornais, laisser vagabonder ses pensées, respirer! Des gestes simples, délicieux. Des actes fondateurs qui promettent, dans le travail, la plus belle efficacité!