« On s’en fout des agriculteurs, on s’en fout (…) Quand je fais une campagne je ne la fais jamais pour des gens intelligents (…) Je fais campagne auprès des cons et là je ramasse des voix en masse. Dans deux ans, pour être de nouveau élu, je ferai campagne sur des conneries populaires, pas sur des trucs intelligents que j’aurai fait (…) Si je distribue des boites de chocolats à Noël à tous les petits vieux de Montpellier, je ramasse un gros paquet de voix (…) Les cons sont majoritaires et moi j’ai toujours été élu par une majorité de cons et ça continue parce que je sais comment les engrener, j’engrène les cons avec ma bonne tête, avec des histoires de cul, etc. Ca a un succès fou ! Les cons sont de plus en plus cons et en plus, ils sont bien dans leur connerie (…) Là, les Catalans me font chier, mais je leur tape dessus parce qu’ils m’emmerdent, mais, dans deux ans, je vais me mettre à les aimer, je vais y revenir, je vais leur dire « mon dieu, je me suis trompé, je vous demande pardon ! », et ils me diront : « Qu’il est intelligent ! », ils me pardonneront et ils en reprendront pour six ans. »
Georges Frêche, président du Conseil Régional du Languedoc Roussillon, lors d’un cours aux étudiants en droit de Perpignan. Faits et documents 1-15/03/09.