La multiplication des pains, le credo du net
Pointant divers articles parus dans des journaux américains, M. Soudoplatoff met en exergue qu'avec un tel comportement « l'industrie du contenu va mourir, parce que toute protection empêche une industrie de se transformer en innovant. Et comment va-t-elle mourir ? Par assèchement de son catalogue ». Point barre.
Diffusion maximale, sans aucun besoin d'éditeur
Mais surtout : « L'objectif numéro un d'un créateur moderne est de se faire connaître, et justement Internet le permet, en favorisant la transmission rapide de sa musique. Une excellente étude de 2003 publiée par la Sloan School a montré qu'Internet, au travers de l'effet “longue traine” (effet pas toujours très bien compris) avait apporté 500 millions de dollars supplémentaires à l'industrie du livre, uniquement en vendant des livres peu connus.
Si elle ne pense pas la modernité, l'industrie traditionnelle du contenu va peu à peu réduire son catalogue à un mélange d'artistes vieillissants et de “Star Academy”. Ce n'est pas très palpitant... »
Vive le futur : construisons-le !
Le site est parfois un peu difficile d'accès, mais la réflexion est passionnante et redoutablement efficace. Une chose à retenir pour qui s'intéresse à ces questions par ailleurs : « L'économie de l'immatériel est une économie d'abondance, alors que l'économie matérielle est une économie de rareté. » À bon lecteur d'ebooks, salut !
Et de conclure : « Madame la Ministre, laissons donc les vieux modèles économiques mourir de leur belle mort, et construisons tous le futur, un futur qui sera supporté par un réseau à très haut débit symétrique. »