Le sénateur socialiste de la Haute-Vienne, et ancien premier secrétaire fédéral, est catégorique : « Nous devons, jusqu’à la fin du processus d’élaboration, nous battre pour que le Limousin soit représenté et notre candidat le plus naturel est bien évidemment Jean-Paul Denanot ». Jean-Pierre Demerliat estime toutefois que « être à la tête d’un exécutif puissant est plus important que la jouissance d’un obscur mandat parlementaire ».
Des doutes sur la fédération
Dans son communiqué, le sénateur socialiste se demande si tous ceux qui soutiennent Jean-Paul Denanot ont « fait le maximum en temps utile » et si « leurs motivations sont des plus pures ».
Un message à Henry Weber et Vincent Peillon
« A mon sens, ces deux camarades auraient dû refuser leur parachutage là où ils n’ont rien à faire mais peut-être sont-ils persuadés que l’Europe ne saurait survivre sans eux… ».
Se rebiffer ? Oui mais pas avec Collomb
En revanche, Jean-Pierre Demerliat critique le choix des élus limousins qui se sont rapprochés de Gérard Collomb. Le sénateur se demande en effet si cela était bien nécessaire et efficace de « s’acoquiner » avec ce « grand féodal » qui « traite comme des chiens les socialistes qui ne mettent pas strictement leurs pas dans les siens et qui a parmi ses adjoints un ami proche de l’actuel Président de la République ».
Un étrange passage dans le communiqué
Dans son communiqué Jean-Pierre Demerliat évoque également le lobbying dont il a fait preuve au près des instances du parti lorsqu'il était premier secrétaire, ainsi que le retrait qu'il a eu cette année: « cette année encore aussi j’ai essayé d’agir, mais étant un peu en retrait, pour des raisons que j’ai déjà évoquées et aussi d’autres, peut-être plus importantes encore, que je dirai un jour, mon influence a certainement décru »...
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