Depuis l’arrivée de Benoit XVI, l’église multiplie les décisions rétrogrades. La dernière affaire en date est tout simplement révoltante.
Le cardinal Giovanni Battista Re, préfet de la congrégation pour les évêques au Vatican, a justifié ce lundi l’excommunication de la mère d’une Brésilienne de 9 ans ayant avorté après avoir été violée par son beau-père, car les jumeaux qu’elle portait “avaient le droit de vivre”.
L’excommunication a même été appliqué à toute l’équipe médicale ayant pratiqué l’avortement alors que le beau-père violeur reste pour sa part un bon catholique !
Le cardinal a justifié ces décisions ainsi :
“C’est un triste cas, mais le vrai problème est que les jumeaux conçus étaient deux personnes innocentes, qui avaient le droit de vivre et qui ne pouvaient pas être supprimées. Il faut toujours protéger la vie, l’attaque contre l’Eglise brésilienne est injustifiée. L’excommunication pour ceux qui ont provoqué l’avortement est juste.”
Mgr. Re, qui est aussi président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine, aurait pourtant aussi pu ajouter que cette grossesse mettait en danger la vie de la jeune fille…
En fait, j’en viens à me demander s’il ne vaudrait pas mieux espérer que l’Eglise continue encore dans ce sens (après la réintégration des évêques intégristes) afin qu’elle se décrédibilise complètement aux yeux du monde et n’intéresse plus personne.
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