Je ne m’interesse pas vraiment à Hadopi car je sais qu’Internet n’a pas eu besoin de lois pour se créer et par conséquent Hadopi peut vouloir exister et régir quelque chose, rien n’empechera Internet et les internautes de contourner facilement ses mesures. Toutefois, je souhaite quand même savoir de quoi il s’agit et voici ce que j’en retire.
Hadopi est une haute autorité indépendante qui sera saisie par les ayants droit (Sacem, SACD…) qui auront repéré sur le Web des téléchargeurs illégaux. Une “commission de protection”, composée de magistrats, enverra alors un courrier électronique à l’adresse IP du contrevenant. En cas de récidive dans les six mois, une lettre recommandée lui sera remise. Enfin, en cas de nouveau manquement dans l’année, la commission pourra ordonner la coupure de l’abonnement pour une durée de deux mois à un an (un à trois mois après “transaction”). Pour éviter que le pirate ne souscrive un autre abonnement, un “répertoire” des résiliés sera créé, sur le modèle du fichier des interdits bancaires. Enfin, pour les “trafiquants” qui “s’enrichissent” en téléchargeant massivement, la possibilité de poursuites pénales est maintenue. Source
Ca ne vous semble pas complètement archaïque comme fonctionnement ? D’autre part, ce midi j’ai entendu sur Europe1 un député UMP - Franck Riester - rapporteur du projet de loi qui n’avait de cesse de répéter que le marché du disque en France avait été divisé par 2 en 5 ans et que le téléchargement menace le systême actuel de création de la musique et son dispositif de financement.
Le problème me rappelle le buzz Frédéric Lefebvre, en fait, les instances politiques sont complêtement largués et rament pour revenir à une réalité passée, ce qui n’est évidement pas la solution. Jean-Marc Morandini a demandé à Franck Riester comment se placait la loi vis à vis des téléchargements de série américaine, évidement le député a répondu à côté de la plaque. Je vous invite à écouter l’émission, ça devient drôle à partir de la 17e minute.
Je suis bien conscient que je n’apporte pas de solution dans cet article mais elles existent vraiment et forcément, elles ne permettront plus aux maisons de disque de gagner autant d’argent que par le passé, ce qui est le vrai problème pour elles.