Les parcours des hommes sont ainsi faits. Je le croisais aussi à la Librairie Kléber, là encore, en quelques mots, en quelques phrases, fleurets mouchetés ou sourires aux lèvres, nous échangions… Et c’est peut-être là le manque évident de cette époque.
On communique, on se maile, on se sms, on se facebouque, on blogue, on laisse des commentaires, mais finalement se parle-t-on ou ne fait-on que communiquer. Face contre face, ego contre ego, c’est peut-être là une dérive du moment. Il ne faut nul doute qu Daniel Riot aurait eu un avis tranché sur le sujet. Il préférait la franchise des mots à l’emphase des allusions. Là où il s’en est allé, certains amateurs du genre l’ont accueilli comme il se doit.
Ils refont sans doute déjà le monde et cela doit avoir ce petit goût de paradis qui fait ici parfois défaut.