La question peut se poser. Certains quotidiens, comme France Soir, ont réussi à trouver les bonnes personnes. En conséquence des étrangers. Le quotidien du soir s'est fait racheter par un entrepreneur russe pour éponger sa dette abyssale. Cela n'empêchera pas au nouveau patron de subir la conséquence internet, une crise économique majeure et des licenciements qui s'avèrent malheureusement inévitables.
Les hebdomadaires aussi touchés
Mais est ce que nos investisseurs et autres hommes d'affaires voudront racheter des titres en perdition ? On sait que le Figaro subit de grosses pertes de lectorats Les hebdomadaires n'ont pas réussi à pérenniser leurs bonnes ventes de 2007 dues en grande partie à l'élection présidentielle française de cette même année. Le nouvel Observateur prépare officieusement un plan de redressement qui touchera même "les responsables d'en haut".
Une solution possible consiste à l'acquisition d'un titre par des petits actionnaires. Les lecteurs, petits groupes industriels et intervenants dans la fabrication du papier. Mais ce modèle économique connait des limites qui freinent le développement d'un titre. L'Humanité a commencé par ce modèle pour finir par être investit majoritairement par des uniques personnes. Entre l'empire Murdoch ou Bolloré, le rachat d'un journal français par un Russe et la fermeture de rédactions historiques, quelle pourrait-être la bonne solution ? Saleté de crise !