Le tennis français est enfin redevenu ce qu'il était. Après de longues années de doute et de performances moyennes, les joueurs français sont enfin craints par nos adversaires. Une année 2008 qui a révélé Tsonga et Simon et un début 2009 qui a confirmé les espoirs placés en nos compatriotes français. Trois joueurs dans le top 15, qui l'aurait cru. Certainement pas Guy Forget, le capitaine de coupe Davis qui voit là enfin l'occasion de remporter le célèbre saladier d'argent, huit ans après la dernière victoire française.
Tsonga, le leader naturel
Le huitième de finale République Tchèque-France a commencé vendredi dernier. Gilles Simon, choisi avec Tsonga pour jouer les simples, a joué Thomas Berdych, 22ème joueur mondial. La première sélection du français ne s'est pas passée comme il l'aurait souhaité. Un service moyen et surtout une grosse performance du joueur tchèque a fait taire les louanges médiatiques. Gilles Simon a perdu en 4 sets face à un joueur moins bien classé. C'est aussi ça la magie de la coupe Davis.
Jo-Wilifried Tsonga rentrait donc sur le cours dos au mur. Le double vainqueur des tournois de Johannesburg et Marseille a fait respecter son rang. Asphyxiant Stepanek qui n'est pas le dernier venu (18ème mondial), solide en fond de cours, Tsonga a remporté le match en 3 sets et a égalisé au tableau final. Le natif du Mans s'est posé en véritable leader.
Gasquet-Llodra : Un double décisif
S'il y a bien une année où la France part favori de cette compétition, c'est bien en 2009. Des joueurs performants, une ambiance détendue, un climat enfin apaisé au sein des instances françaises : l'équipe de Guy Forget a toutes les cartes en main pour remporter le tournoi. Pour cela, il faut d'abord vaincre les tchèques et donc remporter deux des trois derniers matchs. La paire Gasquet-Llodra doit s'imposer face au double tchèque. Mickael Llodra, finaliste du dernier tournoi de Marseille, est un des seuls rescapés de l'ancienne génération. Excellent volleyeur, il accompagnera Gasquet dans la quête du second point. A Tsonga ensuite de finir le travail.