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Mon Clément

Par Plouf

L'hiver va mourir dans quelques jours à peine,
Et ses pluies douloureuses qui asséchaient mes peines,
Partiront bien plus loin dans des contrées lointaines,
J'ai vu la tourterelle nichée sur le toit. la chaine
De la vie course perpétuelle, annoner le printemps,
C'est en ces alentours qu'était né mon Clément.
Il m'a très peu connu du haut de ses huits ans,
Il riait souvent quand en me regardant,
Sa fratrie imposait des silence ignorants.
Je n'ai plus de nouvelles;ce beau et grand jeune homme,
Que j'ai bercé souvent pas plus haut que trois pommes.
La jalousie amère d'une mère méchante, a rompu
Cette joie et priver tout amour; la femme corrompue
Et ses deux grands enfants nés de méchante graine,
Racistes jusqu'au sang et sans aucunes peines,
Paradent insouciants sur un terreau maudit!
De mon fils je ne sais si moi en fin de vie,
Il voit que je me meurs et puis Matthieu aussi!
J'ai soudain trop mal pour ces mois d'absence,et dans mon lit,
Je prie pour eux qu'ils aient l'excellence,
De trouver comme moi la foi, contre la mécréance!
ô toi Allah, mon maitre mes ultimes suppliques,
Mes du'as mes prières vont toutes dans ce sens,
Pour ces enfants perdus, leur donner cette chance,
De connaître, l'islam et la paix, d'un monde idyllique!


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