Adorable musique, douce et mélancolique,
Psalmodie véritable où les pleurs de l'âme,
Rejoignent l'indicible, irréel, magique,
La nuit qui nous revient est l'empire des femmes!
Je suis repu d'abondantes richesses, de ces plats
Merveilleux d'effluves essaimées; par delà le miroir
Je veux te voir enfin, toi qui soudain te cache, le soir,
L'heure venue de la prière, Ichaa, l'ultime plat,
Servi des servitudes de Soumission divine,
Comme un coeur qui bat qui sourit et chagrine,
Cette vie solitaire qui fut mienne pourtant,
Et que parfois je rêve l'espace d'un instant.