Les syndicats l'avaient annoncé à la sortie de la réunion de refonte du décret sur le statut des enseignants-chercheurs, avec Valérie Pécresse, tous les problèmes ne sont pas réglés, et les actions vont se poursuivre. Ils avaient notamment évoqué une journée de grève étendue à tout le système scolaire « de la maternelle à l'université ».
La coordination étudiante a tenu une réunion ce week-end à Toulouse à laquelle étaient présents 200 représentants de 47 universités. Sur ces 47 universités, 24 sont bloqués rappelle l'AFP. Il y a été décidé une radicalisation du mouvement tant que la loi sur l'autonomie des universités (LRU) ne serait pas tout simplement retirée.
Hegoa Garay, la porte-parole de la coordination a déclaré à l'AFP : « Nous avons voté la poursuite de la grève et une radicalisation du mouvement. La coordination exige le retrait de la LRU, préalable indispensable à la négociation ». À l'instar des syndicats qui avaient négocié la refonte du statut d'enseignants-chercheurs, elle a appelé à une « journée de mobilisation le 11 mars de la maternelle à l'université, avec parents d'élèves, collégiens, lycéens, étudiants et professeurs pour la sauvegarde du service public d'éducation ».
Une assemblée générale devrait se tenir ce midi même à l'université du Mirail à Toulouse.