Une partie du courrant du fleuve est concentrée vers la roue à aube par une rangée de poteaux en oblique. Une seconde rangée de poteaux, plus espacés ceux-là, protège la roue des objets flottants entrainés par le courrant. L'eau est puisée dans le fleuve par des pots en terre cuite fixés à la roue à aube, qui déversent leur contenu dans une gouttière. Cette gouttière achemine l'eau jusqu'à la statue-fontaine renouvelant incessamment le contenu du bassin. Une seconde gouttière recueille le trop plein du bassin et le redirige vers l'aval du fleuve en passant sous la rangée de WC assurant ainsi un nettoyage permanent.
Une terrasse avec des bancs est aménagée côté fleuve pour permettre aux baigneurs de se sècher au soleil et d'admirer le fleuve. Elle sera dallée de pierre plates ou semée d'herbe.
Des bancs en maçonnerie sont également placés aux quatres coins de la grande salle autour d'espaces de verdures qui rappelent le décor naturel d'antan. Le sol est carrelé de dalle en terre cuite (ni émailées ni vernies).
Le verstiaire est pourvu d'un long banc en planches en dessous duquel sont disposées de grandes poteries destinées à recueillir les vêtements des baigneurs. L'accès aux bains publiques est gratuit. Un villageois (dont c'est le tour de corvée) s'occupe de tenir la permanence et d'assurer l'entretient (surveillance du bonfoctionnement de la roue à aube; du bon écoulement des gouttières; du vestiaire, contre le vol de vêtement notamment; de la propreté de l'eau; nettoyage des locaux; arrosage des plantes; accueil du public...)
Considérant le fait de se baigner comme une chose simple et naturelle, les snogards ne sont en général pas génés par la nudité des baigneurs ou baigneuses ou le regard des autres baigneurs, ainsi, l'accès aux bains pupliques est mixte à l'exception du début de la matinée où il est réservé en alternance, un jour aux femmes, le suivant aux hommes pour ceux qui souhaitent plus d'intimité.