kofxii, back to kick your *ss

kofxii n’est pas une onomatopée.

Difficulté niveau Havoc par défaut, maniabilité élitiste (si l’unité de mesure de Capcom est le quart de cercle, chez SNK ce serait le demi-cercle), innovation attendue à chaque épisode et prix mirobolants, le jeu assurait son status de rolls du jeu de baston pour la rolls des consoles, la Neo Geo, en réponse au succès pérenne de son éternel rival: Street Fighter.

Véritable jeu de légende des années 90, The King of Fighters était plus qu’un cross-over des jeux de l’éditeurs: Fatal Fury, Art of Fighting et autres. C’étaient l’addition de toutes les innovations du genre réunis dans une seule cartouche.

Je me souviens, gamin, à arpenter le strike admirant les grands enchainant les combos, devant un public conquis mais fauché.

Aujourd’hui, le roaster fait plus dans la réunion d’AA*.

Après la faillite de SNK et la reprise du fond de commerce par Playmore, les licences SNK ont malheureusement périclité.

Conséquence: ce qui donnait un fond d’âme aux personnages tel qu’Andy Bogard ou Ryo Sakasaki ne connut jamais de suite.

Constamment en retard par rapport à son temps, Playmore fait pale figure par rapport à son rival. Le passage très douloureux à la 3d abandonné, les portages  tout aliasés sur les consoles d’une laideur abominable et l’introduction de personnages quelconques indignes du standing kof tiraient sur l’ambulance d’un jeu en perte de vitesse.

Quand en plus on sait que des perles de casting comme Vanessa , K , Mai ou Kula sont totalement absentes du roaster ou que l’intrigue du jeu a été délibérément ignorée (déjà que les perso n’ont plus de background avec l’abandon de leur spin-off respectifs), l’ajout du zoom pendant les combats, les dessins refaits à la main ou ce nouveau système d’annulation de coup font petit bois .

Réponse cet été.

via Pouet et Tomakun pour les video in-game.

*Alcooliques Anonymes.