Osaka, la journée des bleus: jeudi

Ladji Doucouré (3ème de la deuxième ½ finale du 110 m haies, en 13’’36, éliminé) :
« J’ai commis une faute professionnelle. C’est bien le mot, une faute professionnelle. Olijars provoque volontairement un faux départ car il sait que ça va me perturber. Ca m’énerve. Alors je cale ma course sur lui. Je reviens bien, dans la course, en me disant que je dois garder des forces pour la finale. A la réception de la dixième haie, pour moi je suis deuxième. Mais soudain je vois un flou sur ma gauche : l’Ukrainien Demydyuk. Je ne l’avais pas vu car il était caché par Olijars. Je panique. Je casse. Et je suis derrière pour un centième. Je m’en veux à mort. J’avais les jambes, les pointes, tout ce qu’il fallait pour aller loin. Mais je me suis laissé entraîner dans un jeu que je ne voulais pas jouer. Je m’en veux. Mais je ne vais pas m’arrêter là. Je vais recourir, dès la semaine prochaine. Pour aller chercher le chrono. »