Le Comité consultatif national d’éthique le CCNE, saisi il y a près de deux ans par l’Assistance publique Hôpitaux de Pari des questions relatives à une possible pandémie humaine de grippe aviaire, vient de rendre son avis relatif à l’état d’urgence créé par une telle menace qui risque aujourd’hui de passer au second plan, voir d’abolir certaines libertés publiques.
Le CCNE craint qu’une situation d’urgence pourrait obliger les autorités à définir des priorités pour la distribution de vaccins et de médicaments en dépit du principes d’égalité entre les citoyens alors que l’Etat serait tiraillé entre l’égalité absolue de tous les citoyens et la nécessité provisoire d’un prioritarisme de ressources limitées.
Le CCNE recommande de rendre public, en toute transparence les priorités comme par exemple la vaccination du personnel soignant au contact des malades ayant contracté le HN1.