Lancé depuis quatre ans par la Caisse nationale d’assurance maladie, la Cnam commence à porter ses fruits, en passant de 10 millions d’euros en 2005 à 132 millions en 2008, mais n’incluent pas les contrôles classiques, en particulier celui des arrêts de travail qui permettent d’économiser 300 millions lorsque les médecins-conseils renvoient des salariés au travail avant le terme prévu de leur arrêt maladie.
C’est l’informatique qui permet de repérer les aberrations dans les remboursements qui traduisent l’imagination des fraudeurs individuels qui portent parfois sur de sommes non négligeables, comme « l’oubli « de déclarer un parent décédé où le fait d’un salarié qui travaille tout en touchant des indemnités maladie .
La CNAM a également débusqué des systèmes de surfacturation organisés par des cliniques privées et des comportements laxistes de certains médecins.