Samedi soir c’était soirée de gala au SDF : Zucchero, mascotte dirigeable, 78 000 personnes régalées des largesses du LOSC (record Ligue 1 !), nouveau riche de L1 grâce à la famille Seydoux. Avec des places à 10€, mes copains et moi on ne s’est pas fait prier pour y aller, pensez-donc !
Après un apéritif chez l’un de nous où le débat technico-tactique a tourné autour du Rapport Balladur puis du salaire de Benzema (400 000€/mois) et donc de son coût par match de L1 (100 000) nous nous sommes rendus au Stade de France en RER. Après être passé devant quelques baraques à frites où la graillon noirâtre cimentait dans des woks immenses un patchwork de substances comestibles d’avant match (viandes en tous genres, de toutes formes et couleurs, oignons, poivrons, pains et buns…), rapide séchage d’une 16 dans l’espace temps donné (station RER-Porte du stade puisqu’on ne peut pas se boire un mousse au stade, ça rend violent il paraît…), pause pipi contre un mur (à côté d’un bonne dizaine d’acolytes) puis enfin, l’entrée dans le stade, celui de notre coupe du monde…
Arrivés trop tard, nous n’avons pu voir le crooner italien ni les filles en bikini censées chauffer l’ambiance. Pas grave, c’est Pernambucano et Karim qui nous intéressent car se profile le match des 8emes de finale Barcelone-Lyon et on aimerait savoir où en sont nos champions.
Le match, c’est comme très souvent en Ligue 1, et encore plus cette année avec l’OL : du moyen + (un foot français trop tactique et pas assez technique comme l’a dit Fred). En fait, Karim a mal à la hanche (bing ! 50 000€ d’Aulas pour rien puisqu’il sort à la mi-temps), Juninho roule du cul et ne voit pas le jour avec les pit-bulls d’en face dans sa zone, et heureusement que Cris et Toulalan veillent et que Delgado décide de dribbler un peu histoire de tenir un peu le ballon. Issue logique, le LOSC claque finalement deux buts mérités à un pâle Lyon qui, on le constate, n’a pas d’attaquants. A noter que Malicki sort un gros, très gros match et que à gauche au LOSC ( Bastos – Emerson ?) C’est décidément de très bon niveau.
Après toutes ces émotions, Seydoux remet le couvert pour ses invités et nous offre un spectacle pyrotechnique pas mal.
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Enfin, retour galère avec le RER B stoppé suite à un incident voyageurs et heureusement qu’à Paris, Ronald Mac Donald’s était resté ouvert, on a pu tester le couple sandwich (au libre choix)-verre de Côtes du Rhône. Délicieux, toute en simplicité. Un petit conseil au fast food, arrêtez les frites et le coca, ça brûle les papilles au sel et au sucre et on ne sent plus rien après ; concentre vos choix sur les fondamentaux.
Seul bémol à cette agréable soirée, la triste nouvelle des supporteurs du LOSC le lendemain matin…
François