A l'issue d'entretiens avec des responsables politiques et la Médiatrice des enfants et des représentants de différentes ONG, lors de sa visite en Ukraine du 27 au 30 août, Michael Hancock (Royaume-Uni, ADLE), rapporteur de la Commission des questions sociales de l'APCE, note que si le problème des abandons à la naissance persiste, les autorités s'attachent à le combattre par la mise en œuvre d'importantes réformes privilégiant le droit de l'enfant, avec les moyens financiers adéquats, l'objectif étant de " dés-institutionnaliser " cette pratique.
Les différents entretiens ont mis en lumière que ces réformes entendent favoriser l'adoption nationale et le développement de structures d'accueil telles que les " maisons familiales ".M. Hancock cite également comme expérience pilote la création de centres d'accueil où de jeunes mères peuvent confier leurs nouveaux nés pendant une période d'un an, au cours de laquelle elles perçoivent une aide financière et peuvent bénéficier d'un logement et d'une formation professionnelle.
Il déclare que " chaque pays a le devoir impératif de respecter chaque enfant et lui permettre de réaliser pleinement son potentiel, en évitant, autant que possible, les placements de longue durée dans les institutions".